L'histoire du libre et de l'égoïste

Le souhait de l'égoïste est d'être libre, mais il ne pourra jamais atteindre ce but tant il a de conditions qui régissent son monde.

Le libre n'a quant à lui pas à statuer de ce qu'il est car il n'a pas de point de vue sur quoi choisir pour l'être.

Les motivations sont différentes.

L'égoïste tend à être intéressant et à ne jamais perdre, ou en tout cas le moins possible, il aime avoir les choses sous contrôle. "Faire au mieux" est une variante de "ne pas perdre".

Le libre tend à être intéressé sincèrement aux autres et à toujours voir les possibilités et à tenter de les créer.

Le libre est toujours lui, sans compromis et fait ce qui fonctionne pour lui sans références ni définitions et pourtant ses choix sont inclusifs et génèrent plus pour tout ce qui l'entoure. Il n'est l'effet de rien et peut être tout.

En d'autres mots, en étant lui, le libre sert toujours l'ensemble en harmonie, tourné vers les possibilités.

De son côté, l'égoïste n'agit que pour son intérêt personnel, basé sur le gain et la perte, le bien et le mal, le plaisir et la contrainte. Il pèse toujours le pour et le contre et fonctionne sur la base du rejet, de l'évitement et du non-engagement. Cela finit par le desservir.

Le libre peut s'engager, honorer ses responsabilités tout en faisant simultanément ce qui fonctionne pour lui sans avoir à se perdre dans l'état de service, du paraître, de la moralité ou de la contrainte. Il est content de contribuer là où il sait qu'il peut.

Le libre est le traître de toutes les structures de pensées de cette réalité basées sur un jugement quel qu'il soit. Par sa seule présence, il tend à dissoudre la séparation qui est le plus gros mensonge humain et qui est le moteur à tous les conflits internes et externes.

Vivre libre ou égoïste est juste un choix.

Un choix de chaque jour, chaque moment, chaque situation.

Un choix de rester coincé dans ce monde qui n'est sûrement pas le tien ou en créer un qui ne l'ignore pas mais l'outre-crée.